Rétrofit moteur à combustion hydrogène

Le moteur thermique a encore de l’avenir ! Il est possible en effet de décarboner cette technologie vieille d’un siècle et demi, en remplaçant l’essence ou le diesel par de l’hydrogène.

Techniquement, la conversion d’un moteur ne nécessite pas de modifications profondes. Le dihydrogène étant gazeux à température et pression ambiantes, il s’agit essentiellement de modifier le circuit d’alimentation en carburant. L’injection directe permet de doser finement la répartition de l’hydrogène (gaz très expansif) pour obtenir un mélange bien maîtrisé. Un réservoir d’hydrogène sécurisé doit par ailleurs être installé. Après transformation, le véhicule n’émet plus de CO₂, seulement une faible quantité d’oxyde d’azote du fait de la combustion de l’hydrogène. Les blocs – diesel ou essence – de grosses cylindrées sont particulièrement appropriés à cette transformation car ils sont suffisamment robustes pour absorber les contraintes de l’hydrogène.

Est-ce légal ?

Cette solution, non homologuée à ce jour pour la route, ne peut s’appliquer qu’à un véhicule bénéficiant d’une auto-certification de son constructeur d’origine, comme c’est le cas pour un engin de chantier, une machine agricole, ou encore une dameuse (voir la section off-road). A terme, si la règlementation évolue, l’automobile, les autocars et les poids lourds pourraient également être concernés.