Le secteur des transports, responsable de 30 % des émissions de gaz à effet de serre en France, évolue pour s’adapter aux nouveaux enjeux environnementaux. Dans cette optique, la conversion à l’électrique-hydrogène se présente comme une solution convaincante pour les poids lourds, tant sur le plan écologique que financier. “La pertinence économique du retrofit est meilleure pour les véhicules lourds” confirme une étude de l’Ademe, évoquant le cas des autocars mais aussi des véhicules de transport de marchandises. Bien moins cher que l’achat d’un véhicule neuf, le montage d’une motorisation hybride électrique-hydrogène offre une autonomie comparable à celle d’une mécanique diesel, tandis que ses réservoirs d’hydrogène peuvent être remplis en quelques minutes.
Propulsée par un moteur électrique d’une puissance de 250 kW, cette benne à ordures ménagères (BOM) peut réaliser des missions avec un rayon d’action de 300 km, le tout sans émettre de CO2 ni de particules fines. Sa charge utile de 19 t et sa vitesse maximale de 90 km/h sont conservées. La durée de vie de la pile à combustible qu’elle embarque est de 700 000 km avec une garantie 3 ans ou de 12 000 heures.
Avec un temps de recharge de 15 minutes, l’Ampliroll rétrofité par GCK Mobility permet d’être opérationnels tout au long de la journée. Cette transformation limite l’impact environnemental du véhicule tout en conservant la puissance et de nombreux autres atouts.
La Communauté Urbaine de Dunkerque (CUD) a choisi le groupe GCK pour rétrofiter à l’hydrogène plusieurs véhicules de sa flotte dédiée à la collecte des déchets : des camions polybennes et des bennes à ordures ménagères. GCK Mobility, filiale de GCK spécialisée dans le rétrofit de véhicules lourds, va transformer ces véhicules à motorisation thermique en véhicules à motorisation électrique alimentés par une pile à combustible.
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